L’histoire de l’intelligence artificielle

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Quelle est l’histoire de l’intelligence artificielle ?

On pourrait penser que l’intelligence artificielle (IA) est un concept assez récent mais en réalité, ses prémices remontent au siècle dernier. Ce sont les évolutions qui se poursuivent, laissant présager des changements incessants dans le monde qui nous entoure.

Définition simple de l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle est un terme qui englobe les théories, technologies et techniques qui permettent aux machines de simuler une intelligence humaine. Grâce aux systèmes informatiques, les machines bénéficiant de l’intelligence artificielle sont capables de résoudre des problématiques allant des plus simples aux plus complexes en imitant certains traits et aptitudes de l’Homme.

Les différents types d’intelligence artificielle

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L’intelligence artificielle étroite

L’intelligence artificielle étroite, IA faible ou encore ANI est le type le plus connu dans la mesure où elle est actuellement l’unique forme d’IA qui existe concrètement. Elle permet aux machines de traiter le langage naturel de l’Homme et de les exploiter pour interagir de façon naturelle avec des êtres humains. Les assistants vocaux comme Alexa, Siri, Google Assistant… sont des exemples d’ANI.

L’intelligence artificielle générale

L’intelligence artificielle générale (AGI) développe des capacités quasiment identiques aux neurones humains. Du coup, il s’agit d’un domaine que l’on peut qualifier d’émergent puisque les recherches se poursuivent. Pour l’heure, les connaissances permettant de réellement cerner le fonctionnement du cerveau humain pour créer des applications et programmes pouvant agir et réagir de la même manière.

La Super Intelligence artificielle

Celle que l’on appelle également ASI est sans doute la forme suprême de l’intelligence artificielle. Elle est toujours en phase de développement, l’objectif étant de surpasser les capacités des neurones de l’Homme. C’est un type d’IA grâce auquel les machines pourront se charger des prises de décision à la place des humains en exploitant les spécificités des relations émotionnelles, les arts, mais pas seulement.

Quelles sont les origines de l’intelligence artificielle ?

L’intelligence artificielle est née en même temps que l’ordinateur. Ce sont toutefois les recherches et publications d’un dénommé Alan Turing qui a permis au concept de se développer et de percer officiellement. C’était au début des années 50. Vers 1956, des scientifiques tels Marvin Minsky et John McCarthy ont approfondi le sujet en poussant leurs recherches plus loin.

Les débuts de l’IA se sont révélés difficiles dans la mesure où les projets initiaux étaient trop ambitieux. Les désillusions et les nouveaux espoirs se sont donc relayés dans des proportions mal équilibrées. Malgré tout, la ténacité des chercheurs ont permis à des concepts considérés comme utopiques de prendre forme de manière progressive.

De nos jours, l’intelligence artificielle continue à évoluer parallèlement aux progrès amorcés par les nouvelles technologies. Bien que les machines ne soient pas encore capables de gérer intégralement les activités humaines, elles sont de plus en plus abouties et nous simplifient quotidiennement la vie. Outre les assistants virtuels, on peut citer les différentes formes d’automatisme qui fonctionnent grâce à l’analyse d’un contexte spécifique pour identifier les actions pertinentes à entreprendre : éteindre les lumières dans une pièce vide, déclencher la mise en marche des appareils électroménagers à des horaires spécifiques, adapter la température ambiante en fonction des températures extérieures… Ce sont des éléments qui font partie intégrante de notre quotidien mais qui, quelques décennies plus tôt, relevaient de l’hypothétique.

Le Big Data renforce l’intelligence artificielle

Le Big Data et l’IA sont indissociables à l’ère où l’informatique et l’univers internet occupent une place prépondérante dans nos activités courantes.

La notion de Big Data renvoie aux techniques qui permettent de collecter, de stocker et d’analyser des données générées. Prenons l’exemple concret des cookies que nous pouvons généralement accepter, refuser ou personnaliser lors de nos navigations sur le web. Ces cookies qui peuvent également nous être imposés se chargent de collecter certaines données personnelles. Ils relèvent le type de sites web que nous visitons le plus souvent, les domaines qui nous intéressent sur les réseaux sociaux, les produits que nous achetons le plus souvent… Ce sont autant de données qui permettent de dresser un profil type pour chaque utilisateur du web. Les algorithmes analysent ces informations pour que les annonceurs puissent cibler les consommateurs potentiellement intéressés par leurs offres.

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Cependant, le Big Data ne se résume pas aux données collectées via les sites web. Il peut également exploiter les données présentes sur le serveur d’une entreprise, d’une collectivité… On n’y pense pas nécessairement mais le nombre de collaborateurs, le chiffre d’affaires annuel, la moyenne d’âge au sein de l’équipe, les profils des clients… constituent autant de données pouvant être analysées en vue de tirer des conclusions pertinentes.

Au sens large, les données peuvent porter sur des éléments beaucoup moins personnalisés. On pourrait citer la santé économique d’un pays ou sa situation politique, les tendances climatiques d’une région, les commerces les plus florissants, etc. Ce genre d’informations permet par exemple aux professionnels d’évaluer la rentabilité d’un projet en tenant compte de la saisonnalité, du pouvoir d’achat des prospects et plus encore.

Plus simplement, le Big Data ne se limite pas à la collecte et au stockage des données plus ou moins volumineuses. Il offre la possibilité d’établir l’existence ou l’absence d’une corrélation entre les différents éléments.

Face à la diversité et au volume des données, il est indispensable de disposer d’algorithmes suffisamment sophistiqués pour se charger de leur traitement. C’est tout l’intérêt d’exploiter l’intelligence artificielle, un outil capable de calculer des probabilités, d’établir des statistiques, de mesurer la pertinence des données les plus infimes… à une vitesse nettement supérieure comparée aux capacités des neurones humains. Les analyses prédictives de l’IA, basées sur le Big Data, permettent de prédire le comportement d’un individu grâce aux données qu’il fournit.

Quels sont les enjeux liés à l’intelligence artificielle d’aujourd’hui et de demain ?

Les nouvelles technologies suscitent à la fois l’appréhension et la fascination. C’est généralement parce qu’on ne sait pas jusqu’où elles peuvent aller. Le déploiement de l’IA permet pourtant d’améliorer de nombreux domaines, le Big Data et les recherches technologiques novatrices permettant d’affiner et d’accélérer la prise en charge dans de nombreux domaines.

A l’heure actuelle, l’intelligence artificielle contribue largement à la personnalisation des prestations médicales, à l’augmentation de la productivité au sein des entreprises, à la réduction des impacts environnementaux de nos habitudes de vie… Des dispositions rigoureuses sont prises par les acteurs du marché afin de garantir la protection et la confidentialité des données collectées. En effet, des contrôles sont effectués durant les phases de développement, de lancement et d’exploitation afin de maîtriser les conséquences du recours aux différentes formes d’IA. On parle donc d’une évolution sur laquelle l’Homme continue à exercer son contrôle.

A plus ou moins long terme, l’intelligence artificielle devrait contribuer à l’optimisation du développement durable. Les machines et logiciels en cours de développement/amélioration sont en effet en passe d’automatiser une grande partie des processus de gestion des consommations énergétiques en vue de préserver les ressources contre les effets néfastes d’une surconsommation renvoyant au concept de gaspillage. Les progrès ciblent aussi bien les services publics et les entreprises que les consommateurs particuliers.

En outre, les neurones artificiels évoluent de manière encourageante vers le développement concret du biomimétisme. Pour rappel, il s’agit d’un processus interdisciplinaire exploitant principalement les ressources informatiques, les connaissances biologiques et les différentes facettes de l’ingénierie. L’objectif est de s’inspirer des caractéristiques du vivant pour  transférer des données exploitables aux machines qui pourront alors reproduire un modèle donné. Cette branche des technologies et théories novatrices trouvera principalement son application dans des secteurs tels que la médecine et la recherche scientifique, la préservation de l’environnement basée sur l’étude des végétaux et des espèces animales, mais pas seulement.

Depuis les premières tentatives de mise en place, l’intelligence artificielle n’a cessé de s’améliorer afin de répondre à des exigences plus poussées. Elle prend de l’ampleur dans des applications courantes et les experts en la matière présagent des avancées beaucoup plus abouties. Le Big Data et l’intelligence artificielle sont intimement liés et sont désormais utilisés dans de nombreux domaines. Les enjeux de ces technologies dans divers secteurs d’activité font d’ailleurs l’objet de l’événement https://www.bigdataparis.com . Dans un avenir lointain, le cerveau humain pourrait être surpassé par les fonctionnalités avancées des machines.